samedi 25 août 2012

Voyage à Montréal : un peu d'émotion et de chouettes vacances (partie 2)

C'est presque la fin de mes vacances d'août, et je me rends compte que je n'ai toujours pas écrit mon 2ème billet sur mes vacances de juillet à Montréal (si vous voulez lire la 1ère partie, c'est ici).

Avant ce voyage, j'étais déjà venu plusieurs fois à Montréal, à différentes saisons, mais pour le travail. A chaque fois je repartais aussi vite que j'étais arrivé, sans prendre le temps de visiter, et en logeant dans un hôtel en banlieue, à Boucherville. Donc, en ce qui concerne le centre ville, j'avais tout à découvrir.


Pendant ces 6 jours passés avec le loulou, nous avons vraiment beaucoup marché. Il m'a fait découvrir le centre, la rue Sainte Catherine et le Village, découvrir la vue depuis le Mont-Royal. Nous avons aussi flâné dans les parcs, rencontrés les amis du loulou, mais aussi regardé un des feux d'artifice du samedi sur le Saint Laurent, et passé du temps à un festival sur l'Ile Sainte Hélène au parc Jean Drapeau. Pas mal de shopping (de magasinage !) aussi (je me suis acheté deux paires de Converse superbes).

C'était vraiment une bonne semaine. J'ai apprécié la ville, les gens, l'ambiance. Mais on a beau être dans une province francophone du Canada, c'est un monde vraiment différent du nôtre.


La première chose qui m'a frappé, c'est que c'est une ville très aérée. Pas de constructions massives, des immeubles de deux étages et beaucoup d'espaces verts. Il y a de la place pour bouger et des grandes avenues. Le métro a peu de lignes mais son fonctionnement est similaire à celui de Paris ; le matériel roulant est même assez proche. Beaucoup de bus, et on se déplace donc facilement.

Le deuxième point, c'est l'anglais. Il ne faut pas croire que Montréal est une ville francophone ; c'est une ville bilingue. Montréal Ouest parle anglais principalement, et Montréal Est parle français principalement. Mais la plupart des commerces vous accueillent dans la langue que vous parlez, ce qui est agréable. L'accueil est souvent délicieux, d'autant que les serveurs sont toujours payés au pourboire, ce qui les incite à prendre soin du client. Mais je ne pensais pas que la place de l'anglais était aussi importante.

Un point très surprenant concerne la démographie. En France et dans les ville (en particulier à Paris), il y a beaucoup de familles et d'enfants. On en voit partout et c'est pour nous normal. A Montréal, cherchez les dans la rue : en fait, il y en a, mais il faut les chercher pour les voir. La tranche des 40 ans et plus est sur-représentée, il y a aussi des étudiants, mais on a l'impression que certaines tranches d'âge ont tout simplement disparu. Dans le Village qui tient lieu de quartier gay, c'est marquant, aussi. Où sont passés les minets ?!!

La ville est belle, elle est accueillante, comme les Québécois ; elle est ouverte, et de toute évidence tolérante. Il y a plein de festivals, d'expositions, en été et on ne s'y ennuie pas ; en plus, ce n'est pas très cher voire gratuit. C'est une ville portuaire aussi, et j'aime tellement les ports...


Mais pour autant, je ne pense pas que j'aimerais vivre à Montréal. Attention, j'ai vraiment aimé mon séjour, ces visites et le temps que j'y ai passé et même, j'aimerais bien revenir et visiter un peu plus les environs. Mais je ne pense pas que ce serait une ville où j'aimerais vivre à l'année : c'est calme, voire indolent, alors que j'aime la foule, le monde, ce qui bouge. Les festivals estivaux semblent être là pour bouger la ville et cela marche bien, mais combien cela doit être calme en hiver ! Et les gens sont très gentils, mais il ne faut pas les bousculer...

Il y a quelques années, mon employeur m'avait proposé une mutation à Montréal, que j'avais refusée. J'ai vraiment apprécié ce voyage, mais il m'a aussi donné l'occasion de confirmer que j'avais fait le bon choix en refusant de venir vivre à Montréal. Simplement, je pense que je m'y serais ennuyé.


Dans quelques mois je vais devoir y revenir comme avant pour le travail. Cette fois-ci, je vais essayer de prendre le temps de trainer en ville, et ne pas me prendre un hôtel en banlieue. De plus, j'aimerais bien revenir en vacances pour découvrir un peu plus les environs et l'extérieur de Montréal. On verra si j'ai des occasions ou des raisons de revenir, et si je n'en ai pas, je les créerai.