Ca a commencé en mars. Je sentais que mon stress montait, en même temps que la fatigue augmentait de plus en plus. Je n'avais plus trop de contrôle de mes émotions, et mon stress avait de plus en plus de manifestations physiques : douleurs au ventre, grincement des dents dans le sommeil, problèmes de peau... Je suis allé voir la généraliste, elle n'était pas là et sa remplaçante m'a donné des anxiolytiques pour "passer le cap" et tenir jusqu'aux vacances.
Les anxiolytiques ont aidé, je me suis senti un peu plus léger. Puis, les vacances sont arrivées. Cette semaine à Cannes que j'attendais depuis longtemps : ma semaine à moi, seul, sans responsabilités, sans contrainte, juste moi tout seul. J'en ai rêvé depuis des mois... Je pensais que j'allais enfin me détendre, souffler et revenir dans mes marques.
Sauf que c'est le contraire qui s'est passé. D'un seul coup, allégé de la pression du travail, seul, n'ayant plus d'obligations qui me forçaient à avancer, au bout de quelques jours je me suis totalement effondré. Crises d'angoisses violentes (malgré les médicaments), tristesse immense sans comprendre ce qui la causait, sentiment de paralysie et d'incapacité à avancer, vide total et solitude immense. Et dans cet état, 8 jours seul, c'est long...
J'ai quand même fini mes vacances là bas, difficilement. En me disant que si je les raccourcissais, je m'en voudrais plus tard. J'ai essayé de m'occuper. Mais comment écarter les pensées négatives quand on est seul tout le temps ? Les deux derniers jours à Cannes ont vraiment été durs.
Le lendemain de mon retour à Paris, j'étais chez la généraliste. Là, j'ai demandé de l'aide. Je ne voyais pas de solution pour remonter la pente seul, et les anxiolytiques n'étaient pas la solution. Elle m'a écouté patiemment, et m'a dit qu'elle pensait que je faisais un burn-out, lié en partie au travail mais pas seulement : les derniers 12 mois avaient été merdiques à tout les points de vue, aussi bien professionnel que personnel. Elle m'a expliqué que, même si le stress de mon travail participait à coup sûr à mon état, elle préferait que je reprenne le travail après la fin de mes vacances, pour que je ne reste pas à tourner en rond chez moi. Elle m'a donné des anti dépresseurs (dans le passé, cela m'a bien aidé à m'en sortir quand j'avais fait des grosses déprimes) et sur ma demande, elle m'a cherché un psy. Au moment où j'écris ceci, je l'ai déjà vu 2 fois et j'ai le sentiment que ça me fait du bien.
Aujourd'hui, j'ai l'impression que je remonte la pente, doucement. Ce n'est pas encore le top, mais j'ai l'impression d'aller un peu mieux. Cette fatigue immense qui n'était pas passée avec les vacances, commence aujourd'hui à se résorber. Mais c'est vrai que j'ai rallongé mes nuits de deux heures, et que je dors énormément le week end. J'arrive à travailler un peu plus efficacement ; mon boss, à qui j'ai parlé de mes problèmes dès mon retour de vacances, est compréhensif et a mis en pause tout ce qui n'était pas urgent, pour que je puisse souffler et faire des horaires normaux ; mes adjoints font ce qu'ils peuvent pour alléger mon travail, aussi.
Egalement, les crises de panique s'éloignent et j'ai quasiment arrêté les anxiolytiques. Maintenant, il va falloir trouver pourquoi je me suis retrouvé dans cet état et y remédier. Mais il est clair que depuis 5-6 ans, j'arrive tous les ans exsangue au mois de mars, et que ce n'est plus possible de continuer à atteindre, tous les ans à la même période, un tel niveau de fatigue... Et il faut surtout que j'arrive à contrôler mes émotions ; je mets vraiment trop mes tripes dans tout ce que je fais.
Les anxiolytiques ont aidé, je me suis senti un peu plus léger. Puis, les vacances sont arrivées. Cette semaine à Cannes que j'attendais depuis longtemps : ma semaine à moi, seul, sans responsabilités, sans contrainte, juste moi tout seul. J'en ai rêvé depuis des mois... Je pensais que j'allais enfin me détendre, souffler et revenir dans mes marques.
Sauf que c'est le contraire qui s'est passé. D'un seul coup, allégé de la pression du travail, seul, n'ayant plus d'obligations qui me forçaient à avancer, au bout de quelques jours je me suis totalement effondré. Crises d'angoisses violentes (malgré les médicaments), tristesse immense sans comprendre ce qui la causait, sentiment de paralysie et d'incapacité à avancer, vide total et solitude immense. Et dans cet état, 8 jours seul, c'est long...
J'ai quand même fini mes vacances là bas, difficilement. En me disant que si je les raccourcissais, je m'en voudrais plus tard. J'ai essayé de m'occuper. Mais comment écarter les pensées négatives quand on est seul tout le temps ? Les deux derniers jours à Cannes ont vraiment été durs.
Le lendemain de mon retour à Paris, j'étais chez la généraliste. Là, j'ai demandé de l'aide. Je ne voyais pas de solution pour remonter la pente seul, et les anxiolytiques n'étaient pas la solution. Elle m'a écouté patiemment, et m'a dit qu'elle pensait que je faisais un burn-out, lié en partie au travail mais pas seulement : les derniers 12 mois avaient été merdiques à tout les points de vue, aussi bien professionnel que personnel. Elle m'a expliqué que, même si le stress de mon travail participait à coup sûr à mon état, elle préferait que je reprenne le travail après la fin de mes vacances, pour que je ne reste pas à tourner en rond chez moi. Elle m'a donné des anti dépresseurs (dans le passé, cela m'a bien aidé à m'en sortir quand j'avais fait des grosses déprimes) et sur ma demande, elle m'a cherché un psy. Au moment où j'écris ceci, je l'ai déjà vu 2 fois et j'ai le sentiment que ça me fait du bien.
Aujourd'hui, j'ai l'impression que je remonte la pente, doucement. Ce n'est pas encore le top, mais j'ai l'impression d'aller un peu mieux. Cette fatigue immense qui n'était pas passée avec les vacances, commence aujourd'hui à se résorber. Mais c'est vrai que j'ai rallongé mes nuits de deux heures, et que je dors énormément le week end. J'arrive à travailler un peu plus efficacement ; mon boss, à qui j'ai parlé de mes problèmes dès mon retour de vacances, est compréhensif et a mis en pause tout ce qui n'était pas urgent, pour que je puisse souffler et faire des horaires normaux ; mes adjoints font ce qu'ils peuvent pour alléger mon travail, aussi.
Egalement, les crises de panique s'éloignent et j'ai quasiment arrêté les anxiolytiques. Maintenant, il va falloir trouver pourquoi je me suis retrouvé dans cet état et y remédier. Mais il est clair que depuis 5-6 ans, j'arrive tous les ans exsangue au mois de mars, et que ce n'est plus possible de continuer à atteindre, tous les ans à la même période, un tel niveau de fatigue... Et il faut surtout que j'arrive à contrôler mes émotions ; je mets vraiment trop mes tripes dans tout ce que je fais.