vendredi 23 décembre 2011

Retour aux sources (enfin, pas tant que ça)

Voilà c'est déjà le dernier soir. Les valises sont prêtes et j'ai sacrifié à la coutume familiale qui veut que, même pour quelques jours dans la maison de Bretagne, au moment du départ on la nettoie de fond en comble.
Je ne suis resté que 5 jours et déjà j'avais le sentiment d'être installé depuis longtemps. Mais c'est aussi à cause de tout le temps que j'ai passé dans cette maison : depuis mes 15 ans et jusqu'à pas si longtemps, j'y passais toutes mes vacances (mis à part la semaine de mars à Cannes), même les grands week-ends comme Pentecôte et Ascension.

Depuis, les choses ont changé et j'y viens moins souvent. Pourquoi ? En premier lieu, parce que l'insularité me pèse. Oui, la maison est dans une île du Morbihan, c'est très très sympa, mais en hiver quand il ne se passe strictement rien, il est très difficile d'aller ailleurs s'amuser, les horaires de bateau étant contraignant.
La seconde raison, c'est que mes amis d'ici ne sont plus là ou ne viennent plus. J'ai passé mes vacances de l'adolescence avec eux et on se voyait même à Paris, mais ils ne viennent plus : leurs vies ont pris d'autres directions ; et puis, leurs familles ont souvent vendu les maisons où ils venaient et ils n'ont plus de point de chute. J'ai aussi pensé à inviter mes amis de Paris à venir : jusque là l'insularité les a un peu rebuté.
La troisième et dernière raison est encore plus simple : pas d'ADSL ici. Mes parents y pensent mais ce n'est toujours pas fait, et comme la 3G est très limitée ici, cela m'impose des vacances sans internet ou avec un accès limité, ce que je déteste vraiment !

Et pourtant malgré ces raisons je suis venu... Pour plein de raisons.

D'abord, cet endroit est le plus beau de la terre (au moins).
Ensuite ici je sais que, quoi qu'il arrive, je vais me reposer. Le silence est permanent, et en hiver seules les tempêtes viennent le troubler. Pour se reposer et se couper du monde, c'est idéal. Pour faire le point, ça l'est aussi, et après une année de folie j'en avais bien besoin.
Enfin, cette grande maison malgré tous ces défauts, c'est la maison de ma famille. Pour lever un doute : non je ne suis pas Breton, un de mes grands-pères est né à Lorient mais c'est quasiment un hasard. Et pourtant cette maison est la maison de famille, parce que c'est notre point fixe, parce que, bien qu'elle ait été achetée par mes parents, mes grands parents adorés y sont venus souvent, parce que, quoi qu'il arrive, on y revient toujours. Une de mes sœurs a appris à marcher ici sur l'île, et tous les souvenirs positifs et marquant de notre enfance et de notre adolescence, ce sont des évènements qui se sont déroulés ici.

J'ai vraiment hésité à venir. Mais je suis content de l'avoir fait, et je serais bien resté un ou deux jours de plus, finalement !


mercredi 2 novembre 2011

Je manque de câlins

Il est 3h30 du matin et je suis encore debout. Je suis fatigué, j'ai envie de dormir et mon lit est à moins d'un mètre de moi, mais je n'ai pas envie d'y aller. Parce que je sais qu'encore une fois, ce soir, je serai seul quand je dormirai, et qu'encore une fois ce soir, il n'y aura personne pour me faire des câlins.
Ce n'est pas une question de solitude : je ne suis pas seul. J'ai des amis, des vrais sur qui compter, une famille qui m'aime, et ma vie est peuplée de ces rencontres qui me font avancer. Je ne suis donc pas seul. Mais je suis en manque de câlins.
Les câlins, tout le monde pense que c'est facile d'en avoir. Un ami qui te prend dans ses bras, le chat qui vient ronronner, ce sont des formes de câlins. Et j'ai la chance d'en avoir beaucoup de ceux-là, parce que j'en donne moi-même beaucoup. Et c'est l'avantage du câlin : à chaque fois qu'on en donne un, on en reçoit un aussi en même temps.


Mais les câlins qui me manquent, ne sont pas ces câlins-là. Les câlins qui me manquent, ce sont ceux d'un homme aimant et aimé. Je me fous du sexe, si j'en ai vraiment envie je peux en avoir facilement (et j'en ai)... Mais les mecs qui viennent pour baiser ne sont pas ceux qui me prennent dans leurs bras et me câlinent.
Non ce qui me manque vraiment, ce sont les câlins d'un homme. Ce soir, je redoute le moment de me coucher parce que je voudrais tellement avoir un homme, aimant et aimé, qui pourrais me prendre dans ses bras et lui dans les miens, nous enlacer, et partager un moment de paix, de tendresse, et... d'amour.
Je manque de câlins.

mardi 6 septembre 2011

Le Sprague monument historique ne circulera pas pour les Journées du patrimoine

Regrettant que le Sprague (train A475 Monument historique du métro parisien) ne circule pas cette année pour les Journées européennes du patrimoine, j'ai écrit un article sur le site participatif Quoimaligne.fr
Cet article est consultable ici.

C'est d'ailleurs la seconde fois que j'écris sur sur Quoimaligne.fr : en juillet j'avais rédigé un article sur les horaires d'été complètement délirants sur le Transilien ligne L.

dimanche 7 août 2011

Mon quartier, inondé

Vendredi dernier (le 5 août), un peu avant 19h un énorme orage a eu lieu sur Paris. En quelques minutes, il a plus plu que normalement en plusieurs semaines. Comme cela arrive parfois, les égouts de Paris ont débordé dans certains quartiers. Dont le mien, autour de la rue de la Jonquière, mais aussi à Montmartre, où cela donnait ceci :

(Source : Pleaz.fr qui est aussi sur Twitter : @pleazleblog)

Toute cette eau a donc descendu les escaliers et les rues de Montmartre, dont notamment la rue Ordener, la rue Championnet et la rue Marcadet. Une partie de cette eau, arrivant au carrefour Guy Môquet, est rentrée dans le métro, dévalant un couloir et arrivant jusqu'au quai. Voici la marque que l'eau a laissée dans un des couloirs :


Après cela l'eau a inondé le quai direction Saint-Denis et est tombée sur la voie :

Mais l'eau qui est rentrée dans le métro n'était qu'une petite partie du volume qui descendait de Montmartre. Tout le reste a continué dans la rue de Jonquière (la seule rue en descente après le carrefour Guy Môquet) qui s'est transformée en véritable torrent, sur toute sa longueur.


Conséquence de tout cela : les postes ErDF de répartition électriques, placés sous les trottoir, ont été inondés en quelques minutes et le courant a été coupé. Les postes GrDF ont également été coupés, probablement parce que l'électronique qui les pilote était noyée. Et donc, en quelques instants le quartier a été privé d'eau et de gaz. Plus grave : les caves de plusieurs commerces, dont une boulangerie, ont été inondés en quelques minutes.

Au moment où tout cela est arrivé, j'étais encore au bureau, pour mes dernières minutes de travail avant les vacances. J'ai reçu quelques appels de copropriétaires me signalant qu'il n'y avait plus de courant ; une autre membre du conseil syndical a appelé ErDF qui avait déjà mis un message automatique informant que le courant été coupé dans notre quartier. N'ayant plus d'appels au bout de 15minutes, je me suis dit que ça avait du être réglé et je suis tranquillement allé au tweetapero. En rentrant à minuit, j'ai découvert ma rue dans le noir. Le courant était toujours coupé, et c'est là seulement que j'ai appris ce qui s'était passé (il n'y avait plus d'eau dans la rue). La fin de soirée s'est déroulée à la lueur des bougies et connecté à internet grâce à mon Netbook et sa clef 3G.

Au lendemain matin (samedi 6 août donc), le courant n'était pas revenu, et le centre d'appel d'ErDF n'annonçait pas de retour à la normale avant le milieu de soirée ! Je commençais à être inquiet pour le contenu de mon congélateur...
Par contre, des techniciens d'ErdF s'activaient et de gros groupes électrogènes (des semi remorques avec une jolie inscription "Centrale mobile insonorisée") étaient garées rue de la Jonquière et dans les rues avoisinantes.
Enfin, vers 15h le courant à commencer à revenir rue par rue. Il y a eu une petite coupure dans la soirée, peut-être le retour sur l'alimentation générale ErDF pour ma rue. Au moment où j'écris ces lignes, dimanche 8 août il y a encore un de ces groupes électrogènes en fonction dans une des rues du quartier, tous les autres sont partis.

Enfin pour conclure : la plupart de mes amis se sont moqués de moi quand ils ont su, il y a quelques années, que j'avais chez moi un camping gaz, des allumettes et des bougies "au cas où". Et bien pendant toute la durée de la coupure, presque 20h, j'étais bien content de les avoir. Le congélateur a bien tenu : quand le courant est revenu je l'ai ouvert et tout était encore bien congelé. Heureusement que je l'avais dégivré récemment.

samedi 23 juillet 2011

Asthmatique

Well, aujourd'hui c'était la visite chez le pneumologue, comme tous les 6 mois.
L'asthme, pour moi, c'est quelque chose de récent. Je me suis mis à tousser en février 2009 et j'ai été diagnostiqué comme asthmatique, alors que je n'avais jamais eu d'asthme avant... Et les médecins n'en ont pas trouvé la cause, je n'ai aucune allergie détectée.

La situation n'a pas cessé d'empirer jusqu'à février 2010 où j'ai carrément été mis sous cortisone quelques temps, je n'arrivais même plus à monter mes 4 étages tellement je manquais de souffle ! Depuis, le pneumologue a essayé de nouveaux traitements qui ont bien marché, et les améliorations se sont succédées, pour qu'enfin aujourd'hui il m'informe que je suis revenu à une capacité respiratoire normale.

Enfin une bonne nouvelle dans cette période merdique !

mardi 5 juillet 2011

Une nouvelle pensionnaire à la maison

Je le disais en mars dernier : j'allais bientôt avoir un chaton, issu d'une portée d'une des chattes d'un collègue de ma soeur. M'ayant demandé de choisir assez tôt celui que je voulais, j'avais porté mon intéret sur le chaton gris.
Début juin, je me suis rendu sur place pour voir le chaton et lui donner son nom. Tout petit mais déjà beau, le chaton gris que j'avais choisi sur les photos me plaisait bien, et nous nous sommes bien entendu. Apparemment c'était un mâle, mais j'ai préféré lui donner un nom qui irait aussi bien à un mâle qu'à une femelle : Gipsy. Nous nous sommes mis d'accord pour la date à laquelle je viendrai le chercher : le 2 juillet, c'est à dire après le départ du loulou qui était allergique au poil de chat.

 Le mois de juin est passé, et le loulou est parti. Et comme prévu, samedi je suis allé chercher Gipsy. Entretemps, il s'est avéré que c'était une femelle ! Pas de souci, mâle ou femelle les deux m'allaient. Dès que je l'ai prise dans mes mains, elle s'est mise à ronronner comme une locomotive ! Le retour à Paris s'est bien passé, j'ai juste eu l'occasion au début de connaître sa petite voix stridente.

A la maison, Gipsy s'est sentie chez elle dès les premières heures. Litière, gamelle, eau : elle les a trouvés toute seule. Mon appartement n'est pas un summum de rangement et il y a plein de cachettes qui l'amusent beaucoup ! La visite chez le véto a montré qu'elle était en bonne santé mais avec des puces et des vers. Elle est très joueuse et infatigable, avec un sens de l'humour particulier (elle trouve très drôle d'attaquer mes doigts de pied quand je dors). C'est une machine à ronron et à câlin... Bon, il y aussi quelques inconvénients à prendre un chat aussi jeune : à 8h du matin, elle se réveille et tient absolument à jouer avec moi, grasse matinée ou pas. Donc, il est probable que le week-end prochain je ferme la porte de ma chambre pour pouvoir dormir. Aussi, elle adore grimper au rideau. J'attends de voir combien de temps il va falloir pour qu'elle déchire ou décroche les voilages !
En tout cas cette petite chatoune va mettre un peu de vie dans ma maison, et ce n'est pas plus mal :)

mercredi 29 juin 2011

Un seul mot

Voilà... après un peu plus d'un an ensemble, notre relation s'est terminée. Rien que d'écrire cela, j'ai mal... Mais dès le début, je connaissais ses projets et ses échéances, et je l'ai soutenu et accompagné autant que je pouvais dans la préparation de ce départ vers un autre continent. Certes c'était bizarre d'aider le mec que j'aimais à préparer ce qui allait nous éloigner l'un de l'autre, mais si je ne l'avais pas fait je m'en serais vraiment voulu. Je n'ai donc pas non plus essayer de le convaincre de ne pas partir : à mes yeux ça n'aurait pas été de l'amour.

Cela fait maintenant à peine 3 jours que nous nous sommes dit au revoir et nous nous sentons déjà nous éloigner l'un de l'autre. Même s'il restera définitivement mon loulou et que je resterai définitivement son choupi, nos deux vies partent dans des directions différentes, avec un quotidien différent, des gens différents, des lieux différents dont nous ne pourrons, si nous parlons ensemble, que donner l'un à l'autre un simple aperçu.

Je suis triste en écrivant ces mots, parce que j'étais heureux avec lui. Après 7 ans de relations qui ne duraient que quelques semaines, j'avais enfin rencontré un garçon auprès de qui je me sentais à ma place et avec qui j'avais envie de m'investir. Et cette année ensemble a été formidable, entre les sorties, les voyages (y compris un voyage où nous sommes allés à l'hôtel... sur l'île Saint Louis), les shoppings, les amis, les rires, tous les calins et tous les mots gentils... et des milliers de SMS avec des cœurs.
Je suis triste et il me manque... mais je suis aussi très content pour lui en même temps, et très fier. Il va accomplir son Rêve, son Projet, découvrir un nouveau monde et enfin concrétiser tout ce pourquoi il a travaillé cette année. Je lui souhaite vraiment et de tout mon cœur de réussir et que tout se passe bien. Et d'ailleurs je suis sûr que tout va bien se passer.

J'aurais encore tellement de chose à lui dire. Notamment que je l'aimais et que, même si maintenant nous ne sommes plus ensemble, je continuerai à l'aimer d'une autre façon. Notamment aussi, que j'ai été tellement heureux avec lui. Un seul mot en fait pourrait résumer tout ce que je voudrais lui dire :
Merci.

vendredi 13 mai 2011

Les bases de données d'horaires de train

Quand on voyage souvent, ou quand on est fan absolu de trains comme moi, on se demande s'il existe un outil facile, portable et exhaustif pour avoir TOUS les horaires de trains français. De prime abord la réponse est non, la SNCF ne fournit rien de tel.
Mais en fait c'est faux : un outil comme cela existe bien. En fait il y en a même plusieurs.

Le premier est le plus français, c'est Riho, l'outil de la SNCF disponible ici : http://2-2.fr/edafmf 
Il est complet pour la France, par contre son interface est archaïque, s'installe uniquement sous Windows et en compatibilité Windows 95... je ne l'aime pas trop.

Celui que je préfère est Hafas de DB (les chemins de fer allemands). Il contient les horaires de TOUS les trains d'Europe ; pour la France il y a tout y compris RER, TER, Transilien ! Il est disponible à cette adresse :
 http://2-2.fr/4ulx7v par contre la page est en allemand, pour télécharger cliquer sur "Jetzt unterladen". Le setup est en allemand aussi mais il vous propose le choix de la langue d'utilisation, et à ce moment là il faut choisir le français.
Il y a aussi une version de HAFAS pour les terminaux mobile : iPhone Android WM 6.1/6.5 Téléphone compatible JAVA
Personnellement, j'utilise la version PC (qui prend 126 Mo et tourne offline).

En espérant que cela pourra être utile à quelqu'un :)


(Source pour les liens mobile de HAFAS : le forum de cheminot.net )

mardi 10 mai 2011

Hairspray au casino de Paris

Il y a quelques jours avec le Chéri nous sommes allés voir Hairspray au Casino de Paris.
J'aime beaucoup Hairspray. C'est drôle, beaucoup de dérision, de déguisement et de travestissements sans que ce soit dans l'excès. Par ailleurs, le message sur l'intégration (des Blacks et des gros) est bien mis en valeur en s'appuyant sur l'humour. Ça doit bien toucher les gays puisqu'il y en avait plein la salle !

J'avais peur de voir un "musical" traduit en français. Eh ben, au final, sans regret. C'est très bien traduit, en gardant l'aspect musical et théâtral et donc on ne ressent pas de perte par rapport à la VO, et même au contraire le français permet la compréhension de l'histoire pour quelqu'un qui ne la connaitrait pas.
Les acteurs/chanteurs/danseurs sont vraiment bons et bien dans leurs rôles ; tout est chanté et joué en live bien sûr. Beaucoup de punch, d'énergie ce qui est nécessaire pour Hairspray qui a un rythme soutenu. La performance de Franck Vincent, qui joue Edna, la mère (le rôle est toujours tenu par un homme depuis la première création de Hairspray), est impressionnante. Il joue vraiment bien et on ne ressent pas le malaise des travestis de la Cage aux folles par exemple. En fait, tous les personnages sont vraiment bien joués.

Quelques critiques quand même : le balcon de Casino de Paris est à éviter. Trop chaud (clim insuffisante) et trop loin de la scène, on ne voit pas assez bien. Également, dans certains chants chorals, le texte est difficilement compréhensible.

M'enfin, voilà j'ai vraiment aimé et si j'ai l'occasion je le verrai bien une seconde fois.

Hairspray au Casino de Paris jusqu'au 29 mai 2011 et ensuite en tournée.

mercredi 30 mars 2011

Bientôt, à nouveau un chat chez moi

La décision était déjà prise depuis quelques temps : je vais reprendre un chat. Je pense que mon deuil de Cléo est fait ; j'aime vraiment les chats et et mon envie d'avoir à la maison une petite boule de poils câline est revenue depuis déjà quelques temps. Et puis simplement, ça fait déjà quelques mois que je sais au fond de moi que je vais en reprendre un bientôt.
Mais j'hésitais encore entre un chat adopté à la SPA, ou un chaton. Finalement, je n'ai pas vraiment eu à choisir : ce sera un chaton :) En effet, un ami de ma sœur a plein de chats, et une de ses chattes vient de mettre bas. Ma sœur et son pote m'ont demandé si ça m'intéressait, et j'ai répondu oui :) Le temps que le chaton soit sevré, je l'aurai probablement en juillet.
Il va falloir que je choisisse entre un gris, un roux, et deux tigrés... je préfère le pelage du gris, mais le choix se fera surtout sur le caractère :)

J'ai eu quelques photos d'eux, en voilà une.

dimanche 27 mars 2011

Cannes... et cette fois-ci, pas seul

Voilà comme tous les ans, je viens de passer 5 jours à Cannes. C'est un peu tous les ans la même chose, je l'avais d'ailleurs déjà raconté dans un article sur ce même blog l'année dernière.
Mais cette année il y a eu une énorme nouveauté : les 3 premiers jours j'étais tout seul, puis ensuite mon chéri m'a rejoint pour les deux derniers jours. C'était juste génial, on en a bien profité, d'autant qu'il a fait un temps superbe !

Et cela a mis en évidence un changement important dans mes habitudes : avant, je cherchais les moments de solitude. Je voyais cette semaine à Cannes comme le moment où je me trouvais ENFIN seul, et où je pouvais me vider la tête et vivre un peu en autiste. Cette fois-ci, les 3 premiers jours où j'étais seul... eh ben je me suis bien ennuyé ! Et de la même façon, 2010 a été l'année de toute ma vie où j'ai fait le plus de sorties et reçu le plus de monde chez moi, alors qu'il y a encore 5 ou 6 ans je fuyais les soirées et je détestais recevoir.
...et je suis bien content de ce changement :)

mardi 1 mars 2011

La méthode Grönholm au théatre Tristan Bernard

Avec le loulou chéri, nous sommes allés voir la semaine dernière une pièce jouée au Théatre Tristan Bernard : La méthode Grönholm. On avait une occasion pour avoir des places pour cette pièce, on y est allé sans (presque) avoir lu les critiques.

Il s'agit donc d'une pièce en un seul acte qui dure 1h45, avec 4 personnages et dont l'auteur est Jordi Galceran. Au début de la pièce, on ne sait pas trop comment ça va partir. Sérieux ? drôle ? Finalement c'est drôle, mais avec une grande part de réflexion. Le principe de la pièce c'est que 4 candidats à un emploi de directeur commercial d'une grande entreprise, sont réunis et vont passer ensemble l'entretien d'embauche. Il y a plein de rebondissements, on ne sait plus qui est qui, et beaucoup de surprises. Sur une base simple : entretien d'embauche transformé en huis clos, l'auteur nous emmène où il veut pendant 1h45 et le rythme ne faiblit jamais.

Le ressort comique est simple : les personnages sont tous excessifs, traitres, faux-jetons, ce qui les rend drôles. Par contre, l'aspect critique de la société est plus recherché : il y a le processus de recrutement en lui-même, qui paraît au départ complètement fou... et au final pas tant que ça (les jeux de rôles sont maintenant utilisés fréquemment comme méthode de recrutement).

Tout ce mélange, ainsi que le très bon jeu des acteurs, donne un très bon résultat. Le loulou chéri et moi, on a adoré. Allez-y, c'est vraiment bien !

lundi 24 janvier 2011

On m'a piqué mes CD

En avril 2009 je me suis fait cambrioler. Les cambrioleurs avaient emporté relativement peu de choses (la télé, le lecteur Blue-Ray, un appareil photo) ; j'avais vraiment mal vécu cet épisode mais, comme l'assurance m'avait remboursé intégralement, je m'en étais remis, en renforçant la sécurité de mon appart.
Seulement, 3 mois plus tard j'ai cherché la petite sachoche dans laquelle je rangeais mes CD. Elle me servait assez peu car la plupart de mes morceaux préférés étaient déjà encodés en mp3. Je n'ai pas trouvé la sacoche. J'ai retourné mon appart, elle était introuvable. J'en ai déduit qu'elle avait été volé avec le reste. Il était trop tard pour refaire une déclaration à l'assurance, j'ai laissé tomber, et j'ai oublié.

La semaine dernière, je me suis posé la question de la musique que je mettrais à une prochaine soirée à la maison. Je pensais à certaines compilations... mais je me suis rappelé qu'elles avaient disparu avec la sacoche des CD. Je n'en étais pas sûr, je me suis donc décidé enfin à faire un inventaire complet de ce qui manquait. C'était facile : j'ai encore les boites vides. Et au final, il manque quand même 18 CD. Il y avait dans cette sacoche :
- des CD de musique bretonne (Tri Yann)
- des CD de compils gays (genre "Paris Pride 97" ou "Euro Pride 2000" ou encore "Rainbow Love Boat").
- des CD de Nicole Croisille (eh ben oui j'assume)
- une compil rare de Chantal Goya (j'assume encore).

Sachant ce qui manque, je suis en train de tout racheter sur Ebay et Price Minister, sauf la compile de Chantal Goya (je vais quand même pas payer 130€ pour ça, faut pas pousser).

Les policiers qui étaient venus chez moi m'ont dit que les voleurs n'avaient du rester que quelques minutes, ils ont donc du emporter la sacoche de CD que par opportunisme, parce qu'elle trainait dans le salon. J'aurais bien aimé voir leurs têtes quand ils ont découvert le contenu de la sacoche...