dimanche 7 mars 2010

J'ai assisté à un cambriolage !

Bon c'était un faux... mais sur le coup j'ai eu une énorme montée de stress.

Donc hier, comme presque tous les samedi, j'ai descendu mes ordures. En arrivant dans la courette où sont les containers, je suis tombé deux gars qui essayaient, avec des outils, d'ouvrir les volets de l'appartement du rez-de-chaussée qui donne sur la cour ! Je n'ai pas eu le temps de réfléchir j'ai demandé bêtement "que faites-vous ??" sans percuter que, si c'était de vrais cambrioleurs j'étais peut-être dans une situation dangereuse. Les deux gars se sont arrêté subitement, et, l'air gêné, m'ont dit "on tourne un film". Je me suis retourné et je ne voyais aucune caméra... et là j'ai commencé à flipper en cherchant instinctivement mon téléphone au fond de la poche numéro 110 de mon treillis (pour appeler la police) et en me disant que je m'étais mis dans une mauvaise situation encore une fois. Et comme, quitte à faire le justicier ridicule, il faut le faire vraiment j'ai dit "je ne vois aucune caméra, qu'est-ce qui me prouve que vous tournez quoi que ce soit, ne me prenez pas pour un con".

A ce moment là, comme par magie, les volets de l'appartement en question se sont ouverts et j'ai vu le cadreur et j'ai donc compris que c'était réellement un tournage. A ce moment là aussi, la pression étant retombée, je me suis mis à gueuler : ils auraient quand même pu prévenir ou mettre un planton pour surveiller. Sans compter que la copropriété aurait du être prévenue voire il aurait probablement fallu lui demander son accord. Là c'est eux qui ont semblé gênés... j'ai demandé combien de prises ils comptaient faire, réponse : deux ou trois. Ils ont commencé à m'expliquer que c'était un court métrage, qu'ils étaient dans une école de cinéma, pas de moyen etc etc. J'ai dit OK, si vous voyez quelqu'un, dites que le président du conseil syndical a donné son accord, mais une prochaine fois que vous filmez les parties communes d'un immeuble faites les choses dans les règles.

A posteriori, je me dis que, si ça avait été de vrais cambrioleurs (ce qui, malheureusement, pourrait arriver : il y a eu beaucoup de cambriolages dans mon immeuble ces derniers mois, y compris chez moi) j'aurais vraiment été dans une situation dangereuse. Par contre je me suis surpris moi même : ma réaction logique aurait été de faire dans mon froc et de partir en courant mais je n'ai pas réagi comme ça.